Aznar: «La historia hará justicia a Bush»

Aznar: "La historia hará justicia a Bush"

(PD).- El ex presidente Aznar defiende el mandato de George W. Bush, en un artículo de opinión titulado «Ce que nous devons
à George W. Bush
» y publicado en el diario francés «Le Figaro». El ex presidente español pronostica que la historia hará justicia al presidente saliente de EEUU.

«Un líder político debe asumir sus responsabilidades» y lograr que avancen las causas «nobles y justas», y esa es precisamente la misión que ha cumplido George W. Bush, asegura Aznar en un artículo que el periódico avanza en su portada.

El ex presidente español se muestra convencido de que, en contra de lo que muchos opinan, «la historia le (a Bush) hará justicia».

En opinión de Aznar, Bush ha contribuido a defender la causa de la libertad y «su determinación y su visión han sido fundamentales» para la supervivencia de la libertad en países que ya gozaban de ella y para extenderla a otros lugares condenados «a la tiranía y a la barbarie».

«Hay menos dictadores asesinos y menos gobiernos en condición de proteger a terroristas», según Aznar, quien destaca además que en la actualidad existe una mayor libertad en los intercambios comerciales.

Un «ataque brutal» contra la libertad

El 11 de septiembre de 2001 se produjo un «ataque brutal» contra la libertad. El objetivo de los terroristas que lanzaron ese ataque en Nueva York y Washington «era y sigue siendo aniquilar la libertad», prosigue.

El hecho de que George W. Bush vaya a ceder el próximo enero el poder a su sucesor sin que Estados Unidos haya vuelto a sufrir un atentado semejante, «es una prueba de éxito», asegura el ex jefe del Ejecutivo español.

A juicio de Aznar, Bush ha centrado su actividad política en la defensa y la extensión de la libertad y ése es el legado de su mandato, e insiste en que el presidente estadounidense optó por luchar por la causa más importante.

A la hora de decir adiós, «me parece honesto reconocer que George W. Bush ha trazado la vía que debemos seguir».

«Nos ha transmitido su mejor herencia: la herencia de la libertad», concluyó.

ARTÍCULO COMPLETO ( en francés)

Ce que nous devons à George W. Bush
Pour José María Aznar

Alors que George W. Bush s’apprête à quitter la Maison-Blanche, l’ancien chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar salue l’action internationale du président américain sortant.

Un leader politique doit assumer ses responsabilités, en toute loyauté et en faisant preuve de courage, de même qu’il est tenu de faire avancer des causes nobles et justes. C’est précisément la mission qu’a accomplie George W. Bush en tant que président des États-Unis. Je suis bien conscient que bon nombre de personnes ne partageront pas cet avis, mais l’Histoire lui rendra justice. Même si, à l’heure actuelle, son actionn’est pas reconnue, et elle ne le sera pas, il a pourtant largement contribué à défendre la causede la liberté. Sa détermination et sa vision ont été fondamentales pour la survie de la liberté dans les pays qui pouvaient déjàen jouir, et pour veiller à ce qu’elle soit étendue à des terres vouées, pendant trop longtemps, à la tyrannie et à la barbarie. La liberté a triomphé, lorsqu’il est désormais possible de voter dans des lieux où c’était, jusqu’à présent, inconcevable de le faire. Il y a moins de dictateurs meurtriers et moins de gouvernements en mesure d’abriter des terroristes, de même que l’on observe une plus grande liberté d’échanges commerciaux.

Admirer la réplique de la statue de la Liberté sur l’île des Cygnes à Paris est toujours évocateur. En regardant vers l’ouest, elle semble saluer sa sœur aînée située à des milliers de kilomètres qui, depuis 1886, accueille les immigrés ayant mis le cap sur l’Amérique. Le pouvoir symbolique de cette icône a été et reste toujours une source d’inspiration et d’espoir pour des générations entières disséminées dans le monde entier. Elle évoque également l’amitié unissant la France et les États-Unis, sans oublier le rôle décisif du Vieux Continent, de toute sa tradition politique et philosophique, pour l’avènement des États-Unis d’Amérique.

L’histoire du XXe siècle en Europe illustre parfaitement le concept selon lequel, en dépit de sa force, la liberté est fragile. Elle a été sur le point de capituler à maintes occasions. Si, finalement, elle a su s’imposer, ce fut au prix du sacrifice de nombreuses personnes, de part et d’autre de l’Atlantique, qui ont été prêtes à donner leur vie pour la défendre. Un Paris et un Berlin libres témoignent de l’amitié et de l’engagement des États-Unis pour la liberté en Europe.

À la fin du siècle dernier, à l’issue de la défaite du communisme sur notre continent, nous avons pensé que la liberté dont nous pouvions jouir, en tant qu’Européens, ne serait plus menacée. La chute du mur de Berlin a montré – même à ceux qui croyaient que se cachait là le paradis – la misère morale imputable au manque de liberté.

Ces vingt années après l’effondrement du mur de Berlin ont démontré la force de régénération morale et économique des sociétés libres. L’Europe réunifiée en est la preuve la plus tangible.

Mais le 11 septembre 2001 a sonné le glas de ce rêve. Nous avons vécu, lors de ce jour d’infamie, une attaque brutale contre la liberté. Les terroristes ont choisi, avec une précision macabrement préméditée, les symboles qu’ils souhaitaient détruire. Leur objectif ultime était et demeure d’annihiler la liberté.

Le fait que George W. Bush, président en exercice lors de cette tragédie, soit capable, en quelques semaines seulement, de céder le pouvoir à son successeur sans que les États-Unis n’aient à subir d’attaque semblable est une preuve de succès. Il a fait de la défense et de l’extension de la liberté dans tous les domaines le nerf de son activité politique.

La liberté triomphe lorsque l’on fait preuve de détermination et de courage pour la défendre. La liberté gagne également lorsqu’il y a plus de nations capables de choisir librement leurs gouvernants. Et la liberté parvient à vaincre lorsqu’il existe un plus grand nombre d’opportunités commerciales.

Tel est précisément l’héritage qu’a préservé, fait prospérer et transmis George W. Bush. C’est ce que l’on retiendra finalement de son mandat. Il a décidé de lutter pour la cause la plus importante. Et il s’est attelé à cette mission, conscient que la lutte dans laquelle nous sommes impliqués est une lutte d’idées, de principes et de valeurs, les mêmes qui ont inspiré la Révolution américaine et la Révolution française.

Cette détermination et ces idées étaient clairement exposées dans le discours d’inauguration de son second mandat. La force capable de terrasser la haine qui a animé les terroristes du 11 Septembre est bien la force de la liberté. Le meilleur espoir pour ceux qui vivent dans la pauvreté en quête d’un avenir meilleur est la liberté. La survie de la liberté dans nos pays dépend également du triomphe de cette valeur sur d’autres terres. Et la meilleure garantie pour la paix est l’extension de la liberté et de la démocratie dans le monde entier.

Cette tâche ne relève pas d’une seule nation, ni d’un seul président. Il s’agit d’un engagement qui doit occuper longtemps ceux qui, comme nous, croient à la liberté. Au moment de dire adieu, période très souvent marquée par des bilans d’ingratitudes, il me paraît honnête de reconnaître que George W. Bush a tracé la voie que nous devons suivre en ces périodes obscures et difficiles, mais également teintées d’espoir. Il nous transmet son meilleur héritage : l’héritage de la liberté.

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